Les Gouvernements des maritimes augmenteront le salaire minimum le 1er Avril – Le CCCD demande des hausses en fonction de l’IPC - Retail Council of Canada
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Les Gouvernements des maritimes augmenteront le salaire minimum le 1er Avril – Le CCCD demande des hausses en fonction de l’IPC

Les Gouvernements des maritimes augmenteront le salaire minimum le 1er Avril – Le CCCD demande des hausses en fonction de l’IPC

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé qu’il ferait passer le salaire minimum de la province de 11 $ à 11,25 $ le 1er avril 2018. Le gouvernement a promis qu’après l’augmentation de l’an dernier à 11 $, toute hausse du salaire minimum serait basée sur la variation du taux d’inflation. Bien que le gouvernement ait encore à inscrire cette promesse dans la loi, l’augmentation du salaire minimum prévue cette année correspond à la variation nationale de 1,9 % de l’Indice des prix à la consommation (IPC) par rapport à 2017.

Le 1er avril, le salaire minimum à l’Île-du-Prince-Édouard augmentera de 2,6 %, pour atteindre 11,55 $ l’heure. En dépit des activités de représentation du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard refuse de lier l’augmentation du salaire minimum au taux d’inflation.

La Nouvelle-Écosse portera le salaire minimum à 11 $ (10,50 $ pour les travailleurs sans expérience) le 1er avril. Dans cette province, la loi prévoit que toute hausse du salaire minimum soit établie en fonction de l’augmentation de l’IPC de l’année précédente.

Objectif :

Toute hausse du salaire minimum devrait être établie en fonction de l’augmentation de l’IPC de l’année précédente.

Contexte :

Dans le cadre d’une démarche visant à assurer une plus grande harmonisation réglementaire entre les provinces maritimes, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick ont tous adopté la même date (le 1er  avril chaque année) pour la mise en œuvre des augmentations du salaire minimum.

Le CCCD a félicité le gouvernement du Nouveau-Brunswick, qui a décidé de lier l’augmentation du salaire minimum au taux d’inflation. Cependant, le CCCD continue à lui rappeler sa position à ce sujet, à savoir que toute augmentation du salaire minimum devrait être établie en fonction de l’augmentation de l’IPC de l’année précédente.

Le CCCD cite la Nouvelle-Écosse comme un bon exemple de la façon dont les autres provinces devraient déterminer les augmentations du salaire minimum.

Prochaines étapes :

Au cours du printemps, le Comité d’examen du salaire minimum de la Nouvelle-Écosse va revoir la formule de calcul servant à établir les augmentations du salaire minimum. Cela impliquera l’analyse du taux actuel et de l’approche utilisée pour établir le salaire minimum. Les premiers ministres de l’Atlantique se sont aussi récemment engagés à examiner les possibilités d’harmonisation du salaire minimum dans la région de l’Atlantique.

Le CCCD continuera à plaider en faveur d’augmentations du salaire minimum qui soient prévues par la loi, prévisibles et basées sur l’évolution de l’IPC. Une telle approche assurerait la prévisibilité du processus et dépolitiserait les décisions relatives au salaire minimum.

Si vous avez des questions ou des préoccupations, n’hésitez pas à communiquer avec Jim Cormier, Directeur (Canada atlantique), à jcormier@retailcouncil.org ou au 902 422-4144